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Un avion pour des métiers
Ils se prénomment Quentin, Hugo, Nina, Emilie, Ademaro… Onze jeunes, entre 17 et 24 ans, et un seul défi : ils auront 8 mois pour construire un petit avion ULM Nynja Skyranger en kit et conçu par les élèves de Sup’Aero.
Nos formateurs praticiens de l’aéronautique transmettront leur savoir-faire aux participants de l’opération et ce, dans tous les domaines impliqués dans la construction d’un avion : électricité, mécanique, peinture, plasturgie, énergie, chaudronnerie…
L'ULM Nynja Skyranger conçu par les élèves de sup’aero à Toulouse et construit à plus de 1300 exemplaires. L'avion devra satisfaire les certifications techniques et réglementaires.Une fois sa construction achevée, les apprentis pourront voler à bord de leur appareil et, pour ceux qui le souhaitent, acquérir des premières notions de pilotage.
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Le chantier pilote
Ce chantier-école est destiné aux jeunes en situation de vulnérabilité. Ils alterneront sessions de formation théorique et périodes en atelier. Les Ailes de l’Avenir visent avant tout à leur faire découvrir des champs d’activité variés, les aider à trouver, ou retrouver leur voie dans le monde du travail, en intégrant directement une entreprise locale ou en poursuivant leur formation.
Un apprentissage technique, certes, mais aussi très enrichissant au niveau humain. Si Aviation Sans Frontières apporte ses compétences aéronautiques, notre partenaire Arseea, l’Association régionale pour la sauvegarde de l’enfance et de l’adolescence, joue un rôle déterminant dans la pédagogie et l’encadrement du chantier-école. Suivis par un éducateur, les jeunes acquerront de l’estime de soi par le savoir-faire, les habiletés et les postures professionnels.
Un parcours qui se veut un véritable accompagnement à la vie sociale et à la citoyenneté.
Un atelier pilote
Il y a, au cœur du projet Les Ailes de l’Avenir, une préoccupation sociale qui trouve son origine dès 1993. Sous l’impulsion de Gérard Feldzer, alors président de l’Aéro-Club de France et aujourd’hui président d’Aviation Sans Frontières, un projet similaire avait permis aux jeunes issus de milieux urbains prioritaires de participer à la construction d’avions, au cœur des cités. Depuis, plus de 600 jeunes ont pu accéder à un emploi stable. Aujourd'hui, nous souhaitons aller plus loin et faire de que cette première expérience à Toulouse, un atelier-pilote pour le reproduire dans d’autres villes et régions en France. Un challenge important, qui prévoit la possibilité de construire un ULM propulsé par un moteur électrique, ce qui sera une première mondiale.
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L'équipage
Nous tenons à remercier les équipes et l’ensemble des partenaires qui, en dépit de toutes les difficultés, ont œuvré avec détermination pour mener à bien ce projet. Un remerciement tout particulier à Gérard Feldzer, dont le dévouement et l’énergie semblent inépuisables ; à Patrick Bruneau et à ses bénévoles, pour leur implication ; et à Alain Chevalier, qui a fait de ce projet une réalité…
