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Retour sur le premier colloque d'Aviation Sans Frontières
31/03/2016
La première table ronde intitulée « Améliorer l’efficacité de l’aide humanitaire internationale, une question de logistique ? » était animée par Vicky Sommet, ancienne directrice du pôle Monde de RFI.
Christine Fages, Conseillère des Affaires étrangères, Antoine Peigney, Directeur des relations et opérations internationales de la Croix-Rouge française, Jean-Baptiste Lamarche, Directeur logistique d’Action Contre la Faim, Erland Egiziano, Directeur général de MSF Logistique, et Gilles Collard, Directeur Général de l’Institut Bioforce, ont évoqué les conditions de l’efficacité des interventions humanitaires, citant à plusieurs reprises la mobilisation en Guinée contre le virus Ebola. Ils ont rappelé l’importance des points suivants :
La deuxième table ronde, animée par Gérard Feldzer, consultant transports pour de nombreux médias, portait sur « Le rôle des entreprises de l’aérien dans l’aide humanitaire ».
Jean-Yves Grosse, Président d’Aviation Sans Frontières a rappelé le partenariat historique avec Air France pour ses activités de Messagerie Médicale et d’Accompagnements d’Enfants Malades.
Pierre Lucas, Responsable des opérations aériennes du Programme Alimentaire Mondial qui gère actuellement 70 aéronefs a indiqué que « dans les zones de crise, l’Organisation a les mêmes exigences de sécurité que les compagnies aériennes ».
Sabine Péré, Déléguée générale de la Fondation Airbus Helicopters, a rappelé l’objectif de la Fondation qui est de « permettre à des personnes en danger d’être sauvé grâce à l’hélicoptère ». L’action de cette fondation s’appuie sur les flottes des hélicoptères de ses clients partout dans le monde, identifiant les appareils les plus proches et les mieux adaptés à la crise et formant les humanitaires aux missions de sauvetage et d’évacuations héliportées.
Enfin Eva Bay de l’Organisation Internationale pour les Migrations, souligne le partenariat avec les compagnies aériennes « qui comprennent bien la mission d’accompagnement des réfugiés sur leur nouvelle terre d’accueil ».
La prévention et la nécessité d’une vision stratégique commune entre les acteurs humanitaires ont été deux axes clés des débats.