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- Comment es-tu arrivé dans ce milieu de l’aérien et quel est ton parcours avant Aviation Sans Frontières ?
J’ai commencé à m’intéresser à l’aéronautique lors d’un vol pour les Etats-Unis à l’âge de 10 ans. Les pilotes m’avaient invité dans le cockpit et j’ai tout de suite été très intéressé. A 15 ans, j’ai eu la chance de commencer à piloter en aéroclub et j’ai désormais ma licence de pilote privé. Je vais entrer en 3ème année d’école d’ingénieur (à l’EPF) et j’espère ensuite pouvoir travailler dans l’aérien en tant qu’ingénieur ou pilote.
- Comment as-tu connu Aviation Sans Frontières ? À quel moment as-tu rejoint l’association ?
J’ai connu Aviation Sans Frontières par le biais de reportages sur les missions humanitaires en Afrique, notamment avec les Cessna Caravane, et sur les missions des Accompagnement d’Enfants Malades. Lors de la deuxième année d’école d’ingénieur, nous devions réaliser un stage dans une association humanitaire. J’ai tout de suite pensé à Aviation Sans Frontières qui, en plus d’apporter du soutien aux personnes les plus fragiles, avait un lien fort avec l’aéronautique.
- Quelles sont les missions que tu as menées lors de ton stage ?
J’ai réalisé mon stage au sein de la mission Accompagnements d’Enfants Malades. L’objectif était de préparer les accompagnements après avoir reçu un ordre de mission de la part d’une association, avant ou après avoir soigné un enfant. Chaque mission a ses particularités, et doit être organisée avec beaucoup de soins et de rigueur. Il faut ensuite trouver le ou les bénévoles pour effectuer le voyage avec l’enfant. Nous leur transmettons les informations concernant les vols et pays de destination en amont de la mission. Il faut également s’occuper de tout imprévu lors des missions, ce qui donne un peu d’adrénaline parfois !
J’ai également été chargé de l’inscription et du recrutement des nouveaux membres souhaitant effectuer des accompagnements. En fin de stage, j’ai eu la chance de faire l’accompagnement de la petite Maimouna, petite fille de 2 ans d’origine mauritanienne, entre Strasbourg et Paris afin qu’elle retourne guérie dans son pays après avoir été opérée et passé deux mois dans une famille d’accueil.
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- Peux-tu nous parler de ton engagement bénévole à venir ?
Ce stage a été extrêmement enrichissant et m’a donné envie de continuer à faire des missions en tant que bénévole chez Aviation Sans Frontières. Faire un convoyage a été une expérience inoubliable et je compte bien en faire d’autres ! On m’a également présenté les autres missions réalisées par Aviation Sans Frontières telles que les Missions Avions ou les Ailes du Sourire. J’espère un jour pouvoir réaliser des missions avions en tant que pilote cette fois-ci !
- Quelle est ta devise ou philosophie ?
Être passionné et pouvoir vivre de ses passions. Je réalise que ma passion de l’aviation m’a “donné des ailes” pour accomplir mes rêves. Elle m’a aussi donné la motivation et l’intérêt pour travailler dans ce secteur. La passion est un moteur inépuisable. J’ai retrouvé cette même force de la passion lors de mon stage chez Aviation Sans Frontières.
- Quel est ton plus bel accomplissement personnel ou professionnel ?
Un bel accomplissement personnel a sûrement été de commencer à travailler, très jeune, les dimanches sur les marchés. Le monde professionnel est une autre école de la vie et d’avoir pu y entrer tôt a été extrêmement enrichissant. J’ai pu y apprendre la valeur du travail et y découvrir certains aspects humains que j’ai également retrouvés chez Aviation Sans Frontières.
Portraits de bénévoles Aviation Sans Frontières.
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