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Jean-Claude GERIN

Jean-Claude GERIN

14/12/2018

Jean-Claude, un des piliers d'Aviation Sans Frontières et ancien Président, retrace son parcours d'engagé

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Jean-Claude Gérin

Comment as-tu connu Aviation Sans Frontières ? Et comment as-tu franchi le pas de l’engagement ?

Mon dernier emploi à Air Inter m'avait fait régulièrement côtoyer Primo Biason alors Chef PN.

À 56 ans je me suis retrouvé prématurément à la retraite. Le hasard a fait que j'ai croisé à nouveau Primo qui était aussi le président d'Aviation Sans Frontières. Il a senti mon "désœuvrement" et m'a invité à venir m'occuper de la communication à Aviation Sans Frontières pour occuper "un jour par semaine mon temps" (sic).

Comment es-tu arrivé dans ce milieu de l’aérien ? Peux-tu nous parler un peu de carrière ?

À l'image des passionnés qui regardent passer les trains, j'ai pour ma part toujours levé les yeux vers le ciel pour voir les avions marquer de traits blancs leur passage dans l'azur.

En 1967, j'ai donc intégré assez naturellement la jeune compagnie Air Inter. Au fil des années, j'ai tenu de multiples emplois dans différentes directions telles que le commercial, les ventes, le marketing, l'informatique commerciale, la formation, la gestion des PNC. Une carrière passionnante qui a pris fin en 1998 après la fusion (mal vécue) entre Air France et Air Inter.

Tu es un bénévole très impliqué pour Aviation Sans Frontières : quel a été ensuite ton parcours au sein de l’association, quelles fonctions as-tu occupé ?

Septembre 1998 c'est donc mes débuts dans l'association. J'ai commencé à la Communication avec une équipe de bénévoles sympa et dévouée. Très rapidement j'ai fait voter au CA le premier budget Com, ce qui nous a permis de mettre en place plusieurs actions (réalisation d'un magazine trimestriel, d'un site Internet) puis de développer des opérations de collecte de fonds (tournois de golf, dîners de bienfaisance, concerts) et enfin de rechercher de nouveaux partenariats (Régional, Britair, Dassault, EADS...).

J'ai par la suite pris la présidence d'Aviation Sans Frontières pendant 8 ans. Au cours de ces années j'ai mis en place avec mes coéquipiers une recherche de fonds plus professionnelle grâce au télémarketing. Non sans mal car il a fallu deux ans pour convaincre le CA ! Mais le pas a été franchi et l'élan définitivement donné.

Je me suis aussi engagé avec l'aide de Jean-Claude Cuisine Etienne, à professionnaliser nos opérations aériennes en modernisant notre flotte (Cessna 182 remplacé par le Caravan 208 B). Nous avons lié de nouveaux partenariats avec ECHO et les UN afin de financer nos Missions avions.

Tu as participé au lancement d’une nouvelle mission : les accompagnements de réfugiés. Peux-tu nous dire comment cela a commencé ? Et comment cela se passe aujourd’hui ?

Avec l'aide d'un bénévole qui avait des contacts avec l'Office International des Migrations (OIM) à Genève, j'ai développé avec cet organisme une étroite coopération qui dure maintenant depuis 10 ans et qui nous a permis d'aider près de 7500 réfugiés à migrer vers leur nouveau pays d'accueil. 

La qualité des convoyeurs, leur fiabilité et leur professionnalisme ont permis d'étendre notre action à toute l'Afrique. Nous opérons maintenant depuis l’Éthiopie, le Kenya, l'Ouganda, la Zambie, le Ghana, l'Afrique du Sud, etc.C'est une grande satisfaction que de savoir qu'environ 80 personnes sont toujours prêtes à participer à ces missions d'accompagnement.

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Jean-Claude avec ses protégés

As-tu des souvenirs marquants ?

En près de 20 ans de bénévolat, les souvenirs sont forcément nombreux et variés. Tout au long de cette seconde vie professionnelle, j'ai eu le bonheur de coopérer avec des personnes motivées qui ne comptaient ni leur temps, ni leur énergie. Former une équipe de bénévoles et de salariés et l'entraîner vers un même but restera pour moi LE plus beau souvenir.

Portraits de bénévoles Aviation Sans Frontières

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portrait_patrick_bruneau
05/12/2016
« J’ai rejoint Aviation Sans Frontières il y a maintenant six ans, au moment où je venais de prendre ma retraite. Après une carrière au département des recettes commerciales, d’abord à Air Inter puis à la direction générale éco finance d’Air France, j’ai voulu aider ceux qui sont en souffrance. Lorsque j’étais à Air Fr
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Jacquelin Houizot
03/10/2016
J’ai commencé ma carrière à Air France en 1962 après avoir travaillé quelques années dans l’économat. J’ai débuté au sol pendant quatre ans avant de devenir navigante de 1966 jusqu’à mon départ à la retraite en 1991. J’ai été hôtesse puis chef de cabine sur moyens et longs courriers.