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Dès mon arrivée à l’Aéroport Charles de Gaulle, je fais connaissance avec Sanchia et Ange, les deux jeunes filles que nous raccompagnons, Arlette et moi, auprès de leurs parents à Bujumbura. Quelques minutes plus tard la troisième famille d’accueil, celle qui a veillé sur Boaz, un petit garçon de 12 mois, nous rejoint.
Les adieux se font discrètement, avec beaucoup de pudeur pour le bien être de tout le monde et nous embarquons après une heure de retard. Les trois enfants sont d’un calme remarquable. Ils nous regardent avec une telle confiance et une telle gentillesse qu’on ne peut qu’être attendries.
Arlette prend en charge les deux grandes filles. Je m’occuperai de Boaz durant les 16 heures du voyage. L’enfant étant trop petit pour être seul assis sur un siège, je l’aurai dans mes bras quasiment tout le temps et pas une larme ne sera versée. Un miracle ! Il est si serein que les papas et mamans qui voyagent sur notre vol me regardent avec envie et me font part de leur étonnement.
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Valentine
Nous arrivons à Nairobi, où nous faisons escale. Il est 22h. Je réveille Boaz, qui ne montre toujours pas de signe de désagrément, malgré les lumières de l’appareil qui viennent d’un seul coup éblouir son sommeil. La deuxième partie du voyage commence à être difficile pour les filles qui ne comprennent pas que la prochaine étape n’est pas encore Bujumbura mais Kigali au Rwanda où nous devons nous poser quelques instants le temps que certains passagers débarquent et que d’autres prennent leurs places. La déception est d’autant plus poignante qu’elles restent dignes et gracieuses jusqu’au bout.
Mais enfin, à 2h du matin, les formulaires d’entrée dans le pays remplis et les bagages récupérés, nous retrouvons les parents, grands-parents, cousins, oncles, tantes et amis, venus chercher le trésor de la famille. Les enfants étaient tous les trois malades du cœur. Ils sont aujourd’hui guéris.
Actualités "accompagnements d'enfants malades".
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