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Lyliane

Découvrez l'engagement de Lyliane auprès des enfants en urgence de soins

12/12/2017

J’ai effectué toute ma carrière au sein d'Air France, en tant qu’agent administratif et plus particulièrement dans les services comptables des agences parisiennes de la compagnie. Je connaissais bien Gisèle Mages qui m’avait toujours dit « quand tu seras à la retraite, tu viendras à Aviation Sans Frontières ». Je ne l’ai pas contredite (rires). J’ai été retraitée en 2004 et me suis tout de suite engagée au sein de l’association.

J’ai commencé à œuvrer au siège pour différents services et différentes tâches (accueil, comptabilité, Messagerie Médicale). Mais la mission qui me tient le plus à cœur est l’Accompagnements d’Enfants Malades. J’ai très vite effectué ma première mission. C’était un Paris – Bamako et j’accompagnais un enfant guéri du cœur mais présentant encore des problèmes de santé. Sa valise était pleine de médicaments.

Une autre fois, je me suis rendue au Pakistan. Mon vol aller avait été retardé et, une fois sur place, je n’ai eu que quelques minutes pour récupérer l’enfant malade. La maman me l’a confié et l’instant d’après, nous étions à bord de l’avion qui l’emmenait vers la vie. Tout est allé extrêmement vite.

Mais la mission la plus marquante a été l’accompagnement du petit Sargis à Erevan en Arménie. Il est rare que nous puissions aller chercher puis raccompagner le même enfant. Exceptionnellement, pour cette opération j’ai effectué les deux trajets et cette expérience a été bouleversante !

Retrouvez ici l’histoire de Sargis

Ce qui m’anime particulièrement ce sont les liens que je noue avec les familles et les enfants. Même si toutes ces rencontres sont brèves, elles n’en sont pas moins très fortes et resteront certainement longtemps dans la mémoire de chaque mère, chaque père et chaque enfant. Eux, quoiqu’il advienne, resteront tous dans la mienne. Tous les accompagnements que j’ai pu réaliser sont une expérience unique et, même après 13 ans en tant que bénévole, je découvre encore beaucoup sur le comportement des enfants, sur nos différences de cultures, sur le lien maternel…

Je suis consciente de faire partie d’un petit maillon de cette grande chaîne humanitaire. Mais ce maillon est toutefois indispensable. Nous sommes leur route et eux notre cap. Parce que ces missions sont le sens de notre engagement, nous accompagnateurs bénévoles. J’aime ce mot de bienveillance même si certains peuvent trouver ça stupide. Si tu n’as pas d’activité, tu te réveilles le matin et tu as mal à gauche ou à droite. Mais dans l’action, concentrée, tu n’as mal nulle part.  Alors, il ne faut pas hésiter, pour les autres et pour soi, c’est important de tendre la main. C’est important et peut-être que ça peut servir d’exemple. Mes petites-filles, qui ont aujourd’hui 20 ans, aimeraient venir à Aviation Sans Frontières. L’une d’elle voudrait même faire un accompagnement avec moi. Je ne sais pas si nous pourrons le faire un jour mais elle suit aujourd’hui des études d’infirmière et s’est engagée à la Croix-Rouge. Elle a commencé ses premières maraudes cette semaine… Peut-être une histoire de famille.

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Je vais certainement vous surprendre en vous disant que j’ai débuté ma carrière à Air France à 15 ans. J’y suis rentré comme apprenti électricien avion. C’était en 1950. Après mes trois années d’apprentissage, j’ai ensuite rejoint les hangars de maintenance où je me suis chargé de l’entretien du Super Constellation.