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Publié le 19/10/2020
Nos missions Avions reprennent en République Centrafricaine et en République démocratique du Congo.
Comme beaucoup d’ONG et d’associations, Aviation Sans Frontières a été durement touchée par l’épidémie de coronavirus. La propagation du virus nous a poussé à arrêter tous nos vols depuis nos bases de Bangui, en Republique Centrafricaine, et Bunia, en République Démocratique du Congo ; nos Missions Avions, cœur même de notre identité, ont dû brusquement s’arrêter, pour plusieurs mois.
Pas question toutefois de rester cloués au sol : forte de ses compétences, l’équipe des Missions Avions s’est mise au travail pour organiser et gérer les transports des soignants et de petits équipements médicaux lors de la première vague de la Covid-19. Une action qui a prouvé, une fois de plus, le professionnalisme, l’engagement et la résilience des nos équipes.
La reprise des missions.
Aujourd’hui, nos vols humanitaires ont finalement repris. Ces missions, menées en collaboration avec le World Food Programme, nous rendent particulièrement fiers : le WFP (en français PAM, Programme Alimentaire Mondiale) vient d’être récompensé du Prix Nobel de la Paix. Née en 1962, cette agence des Nations Unies a permis de venir en aide à des dizaines de millions de personnes depuis sa création. Son action est d’autant plus nécessaire en cette période de crise sanitaire.
Nos avions font donc partie de la flotte des Nations Unies et portent désormais ses couleurs. Depuis nos bases à Bangui ( République centrafricaine) et Bunia (République démocratique du Congo), nous allons pouvoir continuer de transporter du personnel humanitaire, acheminer des produits de première nécessité et effectuer des évacuations sanitaires d’urgence.
L'un des nos Cessna aux couleurs du World Food Programme
Une solidarité sans précédent !
Nous avons lancé, au mois d’août, un appel aux dons pour le remplacement du train d’atterrissage de notre Cessna 208 Grand Caravan F-OJJC. En effet, les atterrissages s’effectuant sur des terrains accidentés, les pièces de l’avion sont mises à rude épreuve et s’usent plus vite.
70.000 euros étaient nécessaires pour faire face à plusieurs postes de dépenses : la pièce, son transport et le dédouanement, la main d’œuvre, le fret, le billet d’avion du pilote et divers frais. Il faut 4 jours et mobiliser 4 mécaniciens pour changer le train d’atterrissage.
Grâce à la générosité de vous tous, et à la mobilisation de la communauté aéronautique, cette somme importante a été recueillie en quelque semaines seulement. Notre Cessna va bientôt retrouver une nouvelle jeunesse et pouvoir porter toujours plus haut les couleurs de la solidarité.
