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Aéroclub de Saint Omer
01/01/1997
Les Ailes du Sourire en province à St Omer
Des partenaires de choix pour ASF à Saint-Omer
En 1997 Gérald Similowski pour Aviation Sans Frontières et Gilbert Magnier Président de l'Aéro-Club de Saint-Omer signaient une Convention où : « Aviation Sans Frontières et l'Aéro-Club de Saint-Omer décident d'unir leurs efforts afin de procurer aux personnes handicapées la possibilité de s'intéresser aux choses de l'air et de faire des vols de découverte».
2013 a représenté la 16ième campagne de lutte contre l'exclusion pour cause de handicap, En 16 ans, 123 journées ont été consacrées à cette action, 1 565 handicapés (plus d'un sur quatre en fauteuil) ont pu découvrir l'aviation et leur région.
Encadrées par des bénévoles de l'aéro-club et du Club de Modélisme, ces journées ne peuvent exister sans parrainages, la Caisse d'Épargne du Pas de Calais est d'ailleurs parrain historique de cette action.
La Fondation Orange, par ses Projets Solidaires, doit être particulièrement mise à l'honneur cette année pour avoir choisi de soutenir de manière conséquente la campagne 2013 des Ailes du Sourire sur Saint-Omer, qu'elle en soit remerciée.
Puisse cette action perdurer, elle apporte le bonheur.
Depuis l’âge de 17 ans, Régis Trinez souffre de myopathie. Immobilisé dans son fauteuil roulant, le cinquantenaire ne s’empêche pas de rêver. Passionné d’aviation, il a même réalisé un projet fou mardi dernier. «J’ai osé», dit-il. Régis Trinez nous raconte son baptême de l’air.
Pas un coup d’essai
En effet, Régis Trinez n’en était pas à son coup d’essai. « J’étais déjà monté une fois dans le monte-charge. Puis dans l’avion. Mais je suis tout de suite redescendu. » Un échec à l’époque pour lui. « Mais tu te souviens Gilbert je disais quand même que je le ferais un jour. » Mardi dernier, c’était chose faite. Régis Trinez est allé au bout de sa démarche. À bord d’un petit appareil, un Robin, il a survolé pendant une vingtaine de minutes sa ville de naissance : Saint-Omer. En prime, il a même eu droit à quelques informations historiques livrées par Gilbert Magnier aux manettes.
Alors pourquoi maintenant ? Deux éléments ont servi de déclic. « Ce sont les meetings aériens auxquels j’ai assisté ces dernières semaines qui m’ont donné de la force. » Au Bourget, Régis Trinez a été admiré l’A380. À Valenciennes, mi-juillet, il a porté son attention sur les rafales. « Si je n’avais pas été malade j’aurai sans doute été militaire de carrière. » Inutile de lui demander dans quel corps…
Annoncer son retour
Depuis peu, Régis Trinez a repris les commandes de la délégation départementale de l’Association française contre les myopathies. Il l’avait lui même créé il y a seize ans. Ce baptême, une façon d’annoncer son retour. « La déléguée précédente a démissionné pour s’occuper de son fils malade. »
Du coup, Régis Trinez n’était pas le seul à s’envoler dans les cieux audomarois. « Nous étions cinq enfants et quatre adultes adhérents à l’association. » On sent déjà poindre l’envie d’y retourner. En tout cas, Régis Trinez aura fait honneur à sa devise : « Ose ! ».