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Quand le sport est au service d'Aviation Sans Frontières
05/06/2014
Ce pilote de chasse embarqué dans la marine nationale a couru, pour la deuxième fois, le Marathon des Sables qui s’est tenu du 4 au 14 avril dernier dans le Sahara du sud marocain.
Créé par Patrick Bauer en 1986, cette course annuelle d’environ 250 km en 6 étapes, est réputée comme étant l’une des plus difficiles au monde. En autosuffisance alimentaire, les concurrents ont pour obligation de porter leur équipement (nourriture et matériel obligatoires).
Voir le site officiel du Marathon des sables
« J’ai porté la casquette d'Aviation Sans Frontières sur 250 kilomètres d'une course encore plus difficile cette année en pensant aussi à vous et à votre travail bénévole : bravo à vous !
Il n'est pas évident de mettre des mots sur les choses que l'on peut vivre au travers de ce genre d'épreuves. Il ne s'agit pas de faire tout un cinéma en effrayant les gens et de dire "à quel point c'était difficile physiquement". Certains se complaisent là-dedans mais ce n'est pas ce que je veux retenir, même s’il est vrai que courir dans le Sahara par 50°C est très dur ! Il y a l'aspect sportif d'une part, le chronomètre, le classement, l'aspect technique mais surtout le côté mental. Et tout ce que ça peut apporter comme leçons personnelles, sur soi, sur les autres. Et sur la vie en général.
Tout cela est bien virtuel hélas quand on ne le vit pas dans sa chair. Là-bas on prend conscience, réellement conscience, de sa vulnérabilité, de la vitesse à laquelle la vie passe. Ce genre de choses...
Dans le RER en rentrant après le vol retour (atterrissage brutal dans la réalité parisienne !) je me disais : et si on devait résumer cette aventure, cette expérience en un seul mot, quel serait-il ?
J'ai pensé que "lucidité" ne serait pas si mal.
Car quand on a faim, chaud, mal et qu'il faut malgré tout avancer, toutes les futilités et les nombreuses mesquineries de nos existences confortables d'occidentaux s'effacent. Il ne reste que l'essentiel : le vital et l'entraide entre les concurrents, valeur continuellement présente au Marathon des Sables.
Comme ce qu’Aviation Sans Frontières apporte à ceux qu’elle aide somme toute. En cela nos expériences se rejoignent. »
Toute l’équipe d’Aviation Sans Frontières félicite encore Yannick et le remercie vivement pour son engagement aux côtés de l’Association.
Depuis 1990, le Rallye Aïcha des Gazelles du Maroc mobilise des femmes, amoureuses de l’aventure et de la compétition automobile et leur permet de vivre une expérience humaine unique. Le raid rassemble des femmes de 18 à 65 ans de plus de trente nationalités différentes et impose aux participantes de naviguer à l’ancienne (sans GPS) et uniquement en hors-piste dans le désert du Maroc.
Courant en équipe, Valérie Dot, hôtesse de l’air Air France et Elisabete Jacinto, professeur de Géographie, n’en étaient pas à leur première course. 10e participation pour l’une, 6e pour l’autre, ces deux « Gazelles » ont choisi cette année de porter nos couleurs, ce qui a peut-être contribué à leur porter bonheur car elles sont arrivées à la deuxième place du classement sur 137 participantes pour la catégorie 4X4 / camion.
En tête durant toute la course, leur rêve s’est brutalement arrêté en raison d’une panne à 30 km de l’arrivée. Leur course n’en demeure pas moins un exploit et nous tenons à les remercier et à les féliciter pour leur engagement aux côtés d’Aviation Sans Frontières.