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Portrait de Yasmine, en charge du développement de nouveaux partenaires et financeurs
03/02/2021
Salariée à temps partiel chez Aviation Sans Frontières depuis 3 ans, Yasmine œuvre au sein de l’équipe des partenariats et est en charge du développement de nouveaux partenaires et financeurs. Découvrez son portrait :
- Quel est ton parcours professionnel avant Aviation Sans Frontières ?
De formation scientifique, je me suis intéressée au secteur de l’énergie dès l’obtention de mon diplôme.
En premier lieu, j’ai fait la découverte du géant de l’électricité EDF, en m’occupant des relations commerciales avec la clientèle domestique et les abonnés industriels au sein de la Direction du Développement et de la Stratégie Commerciale. Après quoi, j’ai rejoint à Milan la société Agip relevant du Groupe pétrolier italien Eni, qui distribue des produits pétroliers partout dans le monde. En tant que chargée de la communication, j’avais des contacts enrichissants avec des représentants des médias locaux et internationaux.
Ensuite j’ai été sollicitée par une nouvelle compagnie aérienne pour la création d’un bureau de représentation Italie, en mettant en œuvre toutes les procédures administratives, juridiques, les formalités d’installation matérielle et d’autorisations pour le démarrage effectif des activités. Une tâche ardue et variée pour laquelle je disposais de l’initiative totale ! Cette mission accomplie, le Cabinet-conseil Khan Consultants m’a confié une importante responsabilité : la direction de la Société éditant un nouveau magazine spécialisé, la revue Méditerranéenne de l’énergie. Une fonction que j’ai exercée pendant une quinzaine d’années comportant la fabrication, la promotion et la distribution de la revue ainsi que la gestion de la société. Mon dernier poste avant de rejoindre Aviation Sans Frontières, a été l’Observatoire Méditerranéen de l’énergie que j’ai intégrée en 2016, en tant que cadre à la direction générale pour assurer la gestion, l’organisation et la communication. C’est une association qui regroupe les grands acteurs énergétiques de la Méditerranée, ayant pour objet de promouvoir le dialogue et la coopération dans la région euro-méditerranéenne.
- Comment est-tu arrivée dans ce milieu de l'aérien ?
Dans mon parcours professionnel, comme je l’ai indiqué précédemment, on m’a confié la mission d’ouvrir un bureau de représentation à créer complètement à Milan pour une compagne aérienne internationale. Une riche expérience de deux années au cours de laquelle le suivi des procédures et le contact avec les professionnels m’ont permis d’accumuler des connaissances et ont aiguisé mon intérêt pour le transport aérien. J’ai pu constater de près les exigences pointues et la rigueur du secteur de l’aérien, en pleine croissance à l’époque.
- Comment as-tu connu Aviation Sans Frontières ? À quel moment as-tu rejoint l'association ?
Mon entrée chez Aviation Sans Frontières constitue l’aboutissement d’une vocation éclose dans ma prime jeunesse. En effet, l’engagement au service des autres, en particulier des plus fragiles, et la solidarité font partie intégrante de mon ADN. J’ai eu l’opportunité d’apporter ma modeste contribution à des actions menées par des orphelinats, des hôpitaux et les pères blancs du refuge du Père de Foucault, implanté dans le Sahara algérien à Tamanrasset. Connaissant mon engouement pour l’action humanitaire, un couple d’amis très proches m’a fait connaitre les activités d’Aviation Sans Frontières et facilité le contact. J’ai aussitôt été conquise et c’est ainsi que j’ai intégré l’Association il y a 3 ans
- Quelles missions y mènes-tu ?
Mes missions sont nombreuses et variées. Je me bornerai à en citer les principales.
Après avoir œuvré dans l’événementiel et contribué à l’organisation de plusieurs projets, notamment le concert caritatif ‘’hommage à Starmania’’ en septembre 2018 et le diner caritatif de décembre 2019, je me suis pleinement investie dans ma mission de développement des partenariats.
Depuis l’arrivée d’Anne, nous avons constitué un ensemble d’outils indispensables pour notre mission : une base de données commune avec suivi des prospects/partenaires, des fiches missions intégrant les besoins de financement et des offres entreprises tenant compte des enjeux liés à la responsabilité sociétale.
Par ailleurs nous développons de nombreuses actions de collaboration avec plusieurs écoles d’ingénieurs en formulant des propositions innovantes de conférences, de challenges sportifs classiques ou en format digital et de levées de fonds.
En outre, j’observe une veille stratégique des appels d’offres des Fondations et Fonds de dotation et j’y réponds tout au long de l’année.
L’opération Covid a constitué une occasion de forte mobilisation de toute l’équipe dans un élan de solidarité formidable. C’est ainsi que nous avons contacté les différentes ARS, l’ordre des médecins et des infirmiers et proposé le transport en urgence du personnel soignant entre différentes régions. Par ailleurs, nous avons mobilisé la presse locale et régionale qui n’a pas manqué de mettre en exergue ces missions d’accompagnements des soignants.
La recherche de prospects et de nouveaux partenaires est un travail de longue haleine que je poursuis chaque jour avec détermination et ténacité.
- As-tu un souvenir, une anecdote à partager avec nous ?
Mon souvenir le plus marquant depuis mon arrivée chez Aviation Sans Frontières est de loin la journée Ailes du sourire passée à la Ferté en juin 2019 et à laquelle j’ai eu l’honneur de participer. C’est une véritable aventure humaine ! L’investissement des bénévoles est remarquable ; la rencontre avec les participants, le partage de moments intense, la joie des jeunes adultes atteints de handicap constituent autant de motifs d’émotion, de satisfaction et de bonheur.
- Quelle est ta devise ou philosophie ?
L’ouverture d’esprit représente à mon sens une qualité essentielle pour le vivre ensemble.
- Quel est ton plus bel accomplissement personnel ?
Mon engagement dès l’âge de 12 ans au profit d’enfants cancéreux démunis, orphelins et/ou éloignés de leurs familles représente l’accomplissement dont je suis le plus fière à ce jour. Bien que très jeune, je sentais que je devais agir et que je pouvais apporter un peu de réconfort à ces jeunes enfants souffrant de longues maladies et dont l’issue n’était pas toujours favorable. Pendant quelques moments, ils pouvaient penser à autre chose que la douleur ou l’absence de leurs proches. Cette magnifique aventure humaine a duré jusqu’à la fin du lycée. Je remercie mes parents de m’avoir permis de vivre pleinement cette expérience ô combien enrichissante.