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Plus de 20 000 réfugiés accompagnés depuis 2007
14/12/2022
Depuis 2007, Aviation Sans Frontières assure des Accompagnements de Réfugiés en partenariat avec l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), chargée de gérer les opérations de réinstallation préalablement validées par les pays d'accueil. L’OIM travaille en étroite collaboration avec le Haut-Commissariat pour les Réfugiés (UNHCR), de nombreuses ONG et les gouvernements des pays d'accueil concernés. Actuellement, plus de 60 bénévoles sont mobilisés en quasi-permanence sur cette mission.
Ces dernières années, Aviation Sans Frontières a notamment contribué à accompagner des réfugiés depuis le Niger, la Turquie, l’Ethiopie, le Kenya et l’Egypte. En 2022, 981 réfugiés ont été accompagnés vers leur nouveau pays d’accueil. Beaucoup d’entre eux sont aujourd’hui en Europe, notamment en Allemagne, en Grande-Bretagne, ou dans les pays scandinaves, mais aussi aux États-Unis, au Canada, ou encore en Australie.
Plus de 20 000 réfugiés ont été accompagnés par Aviation Sans Frontières vers une nouvelle vie, depuis le lancement de la mission en 2007. La situation des réfugiés dans le monde fait souvent l’objet de l’actualité. Selon le Haut-Commissariat pour les Réfugiés, tous les “records” ont été récemment atteints. En 2021, on comptabilisait 89,3 millions de réfugiés ou de déplacés internes.
Syrie, Venezuela, Afghanistan, Soudan du Sud, Myanmar...La liste est bien plus longue mais l’énumération peut finalement brouiller la perception de ce que sont réellement ces réfugiés. Au-delà des données, il y a des vies. Et chacune d’entre elle est différente. En soutenant cette mission, vous permettez à des femmes, des hommes et à des enfants d’échapper à des situations critiques et d’espérer un avenir meilleur.
Il faut bien faire la distinction entre immigré et réfugié. Une personne est considérée comme immigrée lorsqu’elle quitte son pays pour un autre afin de vivre dans des conditions plus favorables que celles de son pays d’origine. Le réfugié répond, quant à lui, à des critères établis par le droit international. Il n’a pas d’autre choix que de fuir son pays et craint avec raison en cas de retour “d’être persécuté du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe ou de ses opinions politiques”.
Les guerres et les conflits ethniques et religieux provoquent des déplacements de populations civiles. Ces dernières, désirant avant tout échapper aux combats, aux exactions et à la mort, se réfugient dans des pays voisins. À cela s’ajoutent également des réfugiés climatiques qui ont fui leur pays victimes de sécheresses provoquant des famines, dans la Corne de l’Afrique notamment. Arrivées en terre inconnue, ces personnes sont accueillies dans des camps gérés par l’UNHCR et par des ONG. Ils peuvent y séjourner des années avant qu’ils ne puissent s’installer dans un pays d’adoption.