Image
La construction de l’Aéronef en partenariat avec l’Ecole de la 2e chance et la Mission Locale de Marseille prend forme.
À la suite de son lancement en 2021 avec l’Arseaa Toulouse, les équipes d'Aviation Sans Frontières se sont associées à l’Ecole de la 2ème chance et la Mission Locale de Marseille à l’occasion du démarrage du nouveau projet de construction d’un aéronef ultraléger et motorisé ayant vu le jour en janvier.
Qu’est-ce que l’Ecole de la 2ème chance ?
L’Ecole de la 2ème chance accueille des jeunes de 16 à 25 ans sortis du système scolaire avec ou sans qualifications et les accompagne pour développer leur projet professionnel et à intégrer la vie active. L’école propose un parcours de formation individualisé combinant ateliers et stages en entreprises.
En coopération avec Aviation Sans Frontières, la délégation Sud-Est et la Mission Locale de Marseille -qui assure le recrutement des jeunes décrocheurs-, ce projet innovant «Un ULM pour des métiers» a été créé pour permettre à une quinzaine de jeunes de suivre un formation à travers la construction d’un ULM. L’objectif ? Former des jeunes dans le domaine de l’aéronautique. Cette filière, qui permet une formation en alternance gratuite , est une excellente manière d’aider ces jeunes à réintégrer la vie active.
L’aéronef s’envolera bientôt.
La construction de l’aéronef, modèle Nynja, débutée en janvier 2024, est presque terminé. Les jeunes ont encore quelques semaines pour assembler les pièces et terminer l’avion. En plus de retrouver le goût du travail, il s’agit pour les jeunes apprentis, de mettre en pratique de nouvelles compétences : déchiffrer un plan et monter les différentes pièces, travailler ensemble avec des acteurs variés. Le projet se termine avec l’inauguration, et l’envol de l’ULM.
Image
Image
Image
Image
Une ouverture vers le secteur aéronautique
Les jeunes de la filière ULM, en plus de participer au projet de construction de l’avion, ont également découvert le monde aéronautique et les possibilités de la filière pour trouver un métier, grâce à des visites accompagnées : la base militaire d’Istres et des hangars du groupe SAFRAN ; le site d’Airbus Hélicoptères à Marignane ou encore des présentations d’ULM électriques et, pour quelques volontaires devenus passionnés, une formation au BIA. Une immersion dans le monde de l’aéronautique encadrés par des professionnels passionnants, de quoi inspirer les jeunes.
Une expérience humaine enrichissante, pour tous.
La réussite du projet s’appuie sur de multiples compétences et une chaîne de solidarité hors du commun :
· Aviation Sans Frontières, avec l’implication des chefs de projets, de la délégation Sud-Est ainsi que de nos bénévoles experts dans le soutien et le conseil
· L’Ecole de la 2ème chance qui a mis à disposition ses structures et son encadrement pour piloter les jeunes et les accompagner dans la poursuite de leurs études ;
· La Mission Locale de Marseille qui nous a prêté main forte pour le recrutement et le ciblage des jeunes ;
· Notre fournisseur du kit ULM qui est un soutien constant et intervient dans la phase de validation technique ;
· Nos partenaires principaux, Daher et Safran, qui ont suivi et accompagné activement le projet ;
· Enfin les jeunes qui, avec leur curiosité et leur enthousiasme, ont montré leur capacité à rebondir vers de nouveaux métiers.
L’Ecole de la 2ème chance et les Ailes de l’Avenir : des valeurs en commun
En sortant de l’Ecole de la 2ème chance, plus de 80% des jeunes stagiaires ont obtenu une formation qualifiante en alternance : BTS , CAP avec Airbus, Safran, Air France ou directement un CDI !
Un beau succès qui sera couronné par l’envol de leur ULM prévu en fin d'année !
Nous tenons à remercier l’ensemble des bénévoles, ainsi que les éducateurs techniques. Un grand merci aussi à l'ensemble de nos partenaires (FONDAHER; SAFRAN-Fondation pour l’insertion; FFPLUM; AERONAUS; AAM; Ville de MARSEILLE; Ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion; Préfecture des Bouches-du-Rhône; Région Sud Provence Alpes Côte d’Azur) sans qui cette mission de réinsertion de jeunes n’aurait pu voir le jour !
